L'hiver à Constanta...
Bigre qu'il fait froid ! Entre les 38 degrés l'été où nous lézardons sur les plages de Mamaia et les -20 degrés l'hiver, l'amplitude est grande ! Presque 60 degrés de différence ! Le sable des plages fait place à un champ de glace et de neige, la mer se transforme en banquise et le port de plaisance devient une gigantesque patinoire où les les promeneurs audacieux s'aventurent à tâton le dimanche.
Il fait froid, un froid sibérien, surtout lorsque le vent souffle du Nord. Et, en bord de mer, il y a souvent du vent. Les -20 degrés ajoutés à une brise de 80 km/h coupent le souffle. Même de petits déplacements habituels prennent alors des allures d'épopées. Le démarrage des Dacia devient sportif et notre Matiz est souvent givrée comme une orange au petit matin. Elle ne rechigne pourtant pas à l'ouvrage et se montre bien serviable.
Dans les rues, il n'est pas rare qu'après une averse de neige, tout fonde puis gèle dans la nuit transformant trottoirs et réseau routier en véritable parcours du combattant et il faut être d'une prudence extrême pour ne pas se retrouver les quatre fers en l'air !
Malgré tout, la vie continue et l'effervescence habituelle est à peine ralentie. Certes, le port est figé et les bâteaux semblent être posés sur la neige comme des épaves livrées au destin hivernal. La ville quant à elle bouillonne de gens emmitouflés des pieds à la tête tels des bibendum qui refusent d'être eux-aussi figés par les glaces.
Tous doivent alors rêver de soleil, de plages au sable chaud, de barbecues entre amis dans des jardins où se mêlent senteurs d'occident et d'orient. Mais qu'il est encore loin ce mois d'avril où les Pâques Orthodoxes sonneront définitivement le glas de l'hiver !
Patience patience ! restons au chaud et pourquoi ne pas en profiter pour nous rendre à Sinaia par exemple où l'hiver en est une composante essentielle ?
A bientôt pour des nouvelles de Sinaia !
Oana et Olivier.
Il fait froid, un froid sibérien, surtout lorsque le vent souffle du Nord. Et, en bord de mer, il y a souvent du vent. Les -20 degrés ajoutés à une brise de 80 km/h coupent le souffle. Même de petits déplacements habituels prennent alors des allures d'épopées. Le démarrage des Dacia devient sportif et notre Matiz est souvent givrée comme une orange au petit matin. Elle ne rechigne pourtant pas à l'ouvrage et se montre bien serviable.
Dans les rues, il n'est pas rare qu'après une averse de neige, tout fonde puis gèle dans la nuit transformant trottoirs et réseau routier en véritable parcours du combattant et il faut être d'une prudence extrême pour ne pas se retrouver les quatre fers en l'air !
Malgré tout, la vie continue et l'effervescence habituelle est à peine ralentie. Certes, le port est figé et les bâteaux semblent être posés sur la neige comme des épaves livrées au destin hivernal. La ville quant à elle bouillonne de gens emmitouflés des pieds à la tête tels des bibendum qui refusent d'être eux-aussi figés par les glaces.
Tous doivent alors rêver de soleil, de plages au sable chaud, de barbecues entre amis dans des jardins où se mêlent senteurs d'occident et d'orient. Mais qu'il est encore loin ce mois d'avril où les Pâques Orthodoxes sonneront définitivement le glas de l'hiver !
Patience patience ! restons au chaud et pourquoi ne pas en profiter pour nous rendre à Sinaia par exemple où l'hiver en est une composante essentielle ?
A bientôt pour des nouvelles de Sinaia !
Oana et Olivier.